Zulu Oscar Bravo Indub
Pour que la fête soit totale et que tous puissent y participer, Gari, accompagné de Rastyron et Blu, réfugiés à la Vieille Montagne, ont ressorti leur shaker multi-pistes improbable. Ils ont déposé les ingrédients de leur ZOBI et les ont secoués, remués, chahutés, retournés dans tous les sens, jusqu’à ce que l’aïoli prenne. Emulsion vibratoire, il en est ressorti ZULU OSCAR BRAVO IN DUB !
Dans le plus pur esprit jamaïcain des 70’s, alternant les beats roots ou one drop, rocker ou stepper, la basse est lourde et mélodique, la guitare tantôt cristalline qui cocotte tantôt saturée qui s’envole, le skank entraînant ou entêtant, les delays répondent aux sirènes, la révolte renait dans le rêve. Le verbe de Gari, mutin et enfantin, apparaît, disparaît, s’étire, écho de passage, et revient, toujours clair et audible, avant de s’éloigner de nouveau. La voix s’efface souvent et laisse la place au dub puissant.
On y reconnaît le souffle de Sly et Robbie, Roots Radics, ou Inner Circle, l’esprit du dub de Lee Scratch Perry, Scientist ou encore King Tubby.
Les dix morceaux dialoguent avec leurs alter-egos punks, les interpellent plus qu’ils ne les interprètent, ensemble ils constituent un grand appel universel à un oai sans fin et vivifiant.
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SINGLES
extrait de l'album "ZULU OSCAR BRAVO INDIA"
LES CLIPS
8 décembre 2023
Le Oai Star vous invite dans son carnaval de Notting Hill !
Trainer dans la rue, pisser sur les réverbères, renifLer le cul des condés et des rombières.
Ce matin du 30 août 1976, le carnaval caribéen annuel de Notting Hill dans les faubourgs de Londres entame sa dernière journée. Depuis plusieurs jours, les rues du quartier résonnent au son des groupes de steeldrum et des sonos de reggae. Depuis plusieurs jours, la police assure une présence dans les rues de plus en plus étouffante et autoritaire.
Peu à peu, l’ambiance se dégrade et dégénère, de violents affrontements, qui se transforment en véritable bataille rangée, opposent toute la nuit, des policiers, essentiellement blancs, à de jeunes festivaliers, principalement noirs. La bilan de cette dernière nuit de fête fait état de 250 blessés et de 68 arrestations.
Le musicien Joe Strummer, membre du tout jeune groupe de rock The Clash, assiste aux émeutes. La rage et l’énergie des jeunes caribéens défiant de front la police bourgeoise de l’establishment l’impressionne. Il écrit alors l’hymne punk White Riot dans lequel il rend hommage aux émeutiers rebelles : « Black men got a lot of problems / But they don’t mind throwing bricks » (Les noirs ont beaucoup de problèmes mais ça ne les dérange pas de
lancer des briques). 1976 est une triste année pour le Royaume-Uni plongé dans une crise économique dure qui broie les rêves d’avenir de toute une jeunesse.
1977, à Londres c’est l’explosion punk, les Sex Pistols font scandale et pourfendent la monarchie avec leur hit God Save the Queen, dont 150 000 exemplaires s’arrachent en un seul week-end. Dans leur premier album éponyme, sorti en avril, The Clash livrent une version punk rock du titre reggae de Junior Murvin, produit par Lee Perry, Police & Thieves et le font résonner avec la crise intérieure profonde que traverse le pays. En Juillet, Bob Marley, réfugié à Londres, enregistre l’emblématique Punky Reggae Party dans lequel il chante la vague nouvelle, alliance festive et rebelle du punk et du reggae.
Unis par une même opposition au système, et un même sentiment d’exclusion, punks britanniques et rastas d’origine caribéenne se rencontrent, se côtoient et s’influencent mutuellement. Ils fréquentent les mêmes clubs comme The Roxy et vivent dans les mêmes squats.
Quel est donc ce curieux point commun entre punk et reggae ?
Quel point commun entre crêtes d’iroquois colorées et crinières de dreadlocks, entre guitare hurlante à l’extrême et guitare cristalline aux skanks aiguisés, entre les badges No Futur et les emblèmes à l’effigie du Lion de Judah, entre la batterie binaire, saccadée et le one drop aérien, sautillant, entre le rêve d’un monde sans Dieu ni Maître, et l’éloge de la divinité du Rastafari couronné ? Quel point commun ?
Peut-être aucun, juste un ennemi commun, Système ou Babylone, Bobbies ou Condés, vous l’appellerez comme vous voudrez : l’escroc, l’arnaqueur, le fourbe, le tricheur, le vendu, l’exploiteur, l’autocrate, l’oppresseur, le scélérat, l’affabulateur, le perfide, le spéculateur, le traitre, le menteur.
Un ennemi commun, une même révolte et des rêves en pagaille. Un point commun cependant comme une évidence : il est toujours question ici de Rock n’ Roll, Punk Rock ou Roots Rock Reggae, punks ou rastas, tous des rockers, à London, Brixton, Notting Hill, l’Opéra, La Plaine, à Marseille.
Ne me parle pas de London, ici il y a plus de guns qu’à Brixton.
1980 et des poussières, Marseille a comme un air de Londres, punks phocéens et fadas de reggae se rencontrent, se croisent et se mélangent. Ils fréquentent les mêmes clubs comme La Maison Hantée et officient dans les mêmes radios nouvellement libres.
C’est ainsi que Lux et Gari, deux jeunes énergumènes punks, un peu naïfs et barrés, intègrent, au début des années 90, à la faveur d’un énigmatique quiproquo, le collectif de rub-a-dub jamaïcain arrangé à la sauce marseillaise, Massilia Sound System. Ici comme ailleurs, le raggamuffin se combine bien aussi à l’esprit punk.
Des Sid Vicious de l’Opéra en plus fracas.
Le Oai Star voit le jour à l’aube des année 2000, autour de ses deux MCs, Gari le clown blanc candide et Lux le clown rouge allumé. Le son du Oai Star c’est le son punk rock de Marseille, le Oai Rock, les guitares qui hurlent, la batterie saccadée et frénétique, la basse qui te secoue le ventre, le verbe engatsé et insolent. Collectif mouvant et imprévisible, le Oai Star s’est métissé au fil des années, des expériences et des rencontres, explorant de
nouveaux territoires, électro, chanson, world music, hip-hop, qu’importe : « Bingo, sur tous les tempos viens pas nous test’ au micro !». Toujours fidèle à son esprit de oai, d’insoumission et d’autodérision, il cultive aussi le partage et l’amour de l’Autre.
2023, le groupe sort son septème album, Zulu Oscar Bravo India, un retour à un pur son rock hurlant qui ne se prend pas au sérieux. Fous le oai c’est le défouloir, les guitares tranchantes, la basse frénétique et survoltée, la batterie énervée, accompagnent le verbe vif et poétique de Gari sur onze titres rageurs qui rient à gorge déployée et rongent les conos jusqu’à l’os. Ce ZOBI indécent et espiègle qui marque un retour aux sources du Oai Rock marseillais constitue une des facettes du grand carnaval universel, auquel le Oaistar nous convie.
Pour que la fête soit totale et que tous puissent y participer, Gari, accompagné de Rastyron et Blu, réfugiés à la Vieille Montagne, ont ressorti leur shaker multi-pistes improbable. Ils ont déposé les ingrédients de leur ZOBI et les ont secoués, remués, chahutés, retournés dans tous les sens, jusqu’à ce que l’aïoli prenne. Emulsion vibratoire,
il en est ressorti ZULU OSCAR BRAVO IN DUB ! Dans le plus pur esprit jamaïcain des 70’s, alternant les beats roots ou one drop, rocker ou stepper, la basse est lourde et mélodique, la guitare tantôt cristalline qui cocotte tantôt saturée qui s’envole, le skank entraînant ou entêtant, les delays répondent aux sirènes, la révolte renait dans le rêve. Le verbe de Gari, mutin et enfantin, apparaît, disparaît, s’étire, écho de passage, et revient, toujours clair et audible, avant de s’éloigner de nouveau. La voix s’efface souvent et laisse la place au dub puissant. On y reconnaît le souffle de Sly et Robbie, Roots Radics, ou Inner Circle, l’esprit du dub de Lee Scratch Perry, Scientist ou encore King Tubby. Les dix morceaux dialoguent avec leurs alter-egos punks, les interpellent plus qu’ils ne les interprètent. Ensemble ils constituent un grand appel universel à un oai sans fin et vivifiant.
Punk Rock, Roots Rock, Oai Rock, Vagabonds en avant, Marseille est Rock n’ Roll.
Le Oai Star nous invite dans son carnaval de Notting Hill débarrassé des conos et des condés, une grande Oai Reggae Party universelle où jamment et s’enjaillent punks, rastas, fadas, rebelles, indignés, zoulous, mutins, apaches, doux-dingues, jusqu’à demain matin que la révolte nous éveille et que le rêve nous guide.
8 décembre 2023
Le Oai Star vous invite dans son carnaval de Notting Hill !
Trainer dans la rue, pisser sur les réverbères, renifLer le cul des condés et des rombières.
Ce matin du 30 août 1976, le carnaval caribéen annuel de Notting Hill dans les faubourgs de Londres entame sa dernière journée. Depuis plusieurs jours, les rues du quartier résonnent au son des groupes de steeldrum et des sonos de reggae. Depuis plusieurs jours, la police assure une présence dans les rues de plus en plus étouffante et autoritaire.
Peu à peu, l’ambiance se dégrade et dégénère, de violents affrontements, qui se transforment en véritable bataille rangée, opposent toute la nuit, des policiers, essentiellement blancs, à de jeunes festivaliers, principalement noirs. La bilan de cette dernière nuit de fête fait état de 250 blessés et de 68 arrestations.
Le musicien Joe Strummer, membre du tout jeune groupe de rock The Clash, assiste aux émeutes. La rage et l’énergie des jeunes caribéens défiant de front la police bourgeoise de l’establishment l’impressionne. Il écrit alors l’hymne punk White Riot dans lequel il rend hommage aux émeutiers rebelles : « Black men got a lot of problems / But they don’t mind throwing bricks » (Les noirs ont beaucoup de problèmes mais ça ne les dérange pas delancer des briques). 1976 est une triste année pour le Royaume-Uni plongé dans une crise économique dure qui broie les rêves d’avenir de toute une jeunesse.
1977, à Londres c’est l’explosion punk, les Sex Pistols font scandale et pourfendent la monarchie avec leur hit God Save the Queen, dont 150 000 exemplaires s’arrachent en un seul week-end. Dans leur premier album éponyme, sorti en avril, The Clash livrent une version punk rock du titre reggae de Junior Murvin, produit par Lee Perry, Police & Thieves et le font résonner avec la crise intérieure profonde que traverse le pays. En Juillet, Bob Marley, réfugié à Londres, enregistre l’emblématique Punky Reggae Party dans lequel il chante la vague nouvelle, alliance festive et rebelle du punk et du reggae.
Unis par une même opposition au système, et un même sentiment d’exclusion, punks britanniques et rastas d’origine caribéenne se rencontrent, se côtoient et s’influencent mutuellement. Ils fréquentent les mêmes clubs comme The Roxy et vivent dans les mêmes squats.
Quel est donc ce curieux point commun entre punk et reggae ?
Quel point commun entre crêtes d’iroquois colorées et crinières de dreadlocks, entre guitare hurlante à l’extrême et guitare cristalline aux skanks aiguisés, entre les badges No Futur et les emblèmes à l’effigie du Lion de Judah, entre la batterie binaire, saccadée et le one drop aérien, sautillant, entre le rêve d’un monde sans Dieu ni Maître, et l’éloge de la divinité du Rastafari couronné ? Quel point commun ?
Peut-être aucun, juste un ennemi commun, Système ou Babylone, Bobbies ou Condés, vous l’appellerez comme vous voudrez : l’escroc, l’arnaqueur, le fourbe, le tricheur, le vendu, l’exploiteur, l’autocrate, l’oppresseur, le scélérat, l’affabulateur, le perfide, le spéculateur, le traitre, le menteur.
Un ennemi commun, une même révolte et des rêves en pagaille. Un point commun cependant comme une évidence : il est toujours question ici de Rock n’ Roll, Punk Rock ou Roots Rock Reggae, punks ou rastas, tous des rockers, à London, Brixton, Notting Hill, l’Opéra, La Plaine, à Marseille.
C’est ainsi que Lux et Gari, deux jeunes énergumènes punks, un peu naïfs et barrés, intègrent, au début des années 90, à la faveur d’un énigmatique quiproquo, le collectif de rub-a-dub jamaïcain arrangé à la sauce marseillaise, Massilia Sound System. Ici comme ailleurs, le raggamuffin se combine bien aussi à l’esprit punk.
Des Sid Vicious de l’Opéra en plus fracas.
Le Oai Star voit le jour à l’aube des année 2000, autour de ses deux MCs, Gari le clown blanc candide et Lux le clown rouge allumé. Le son du Oai Star c’est le son punk rock de Marseille, le Oai Rock, les guitares qui hurlent, la batterie saccadée et frénétique, la basse qui te secoue le ventre, le verbe engatsé et insolent. Collectif mouvant et imprévisible, le Oai Star s’est métissé au fil des années, des expériences et des rencontres, explorant de
nouveaux territoires, électro, chanson, world music, hip-hop, qu’importe : « Bingo, sur tous les tempos viens pas nous test’ au micro !». Toujours fidèle à son esprit de oai, d’insoumission et d’autodérision, il cultive aussi le partage et l’amour de l’Autre.
2023, le groupe sort son septème album, Zulu Oscar Bravo India, un retour à un pur son rock hurlant qui ne se prend pas au sérieux. Fous le oai c’est le défouloir, les guitares tranchantes, la basse frénétique et survoltée, la batterie énervée, accompagnent le verbe vif et poétique de Gari sur onze titres rageurs qui rient à gorge déployée et rongent les conos jusqu’à l’os. Ce ZOBI indécent et espiègle qui marque un retour aux sources du Oai Rock marseillais constitue une des facettes du grand carnaval universel, auquel le Oaistar nous convie.
Pour que la fête soit totale et que tous puissent y participer, Gari, accompagné de Rastyron et Blu, réfugiés à la Vieille Montagne, ont ressorti leur shaker multi-pistes improbable. Ils ont déposé les ingrédients de leur ZOBI et les ont secoués, remués, chahutés, retournés dans tous les sens, jusqu’à ce que l’aïoli prenne. Emulsion vibratoire,
il en est ressorti ZULU OSCAR BRAVO IN DUB ! Dans le plus pur esprit jamaïcain des 70’s, alternant les beats roots ou one drop, rocker ou stepper, la basse est lourde et mélodique, la guitare tantôt cristalline qui cocotte tantôt saturée qui s’envole, le skank entraînant ou entêtant, les delays répondent aux sirènes, la révolte renait dans le rêve. Le verbe de Gari, mutin et enfantin, apparaît, disparaît, s’étire, écho de passage, et revient, toujours clair et audible, avant de s’éloigner de nouveau. La voix s’efface souvent et laisse la place au dub puissant. On y reconnaît le souffle de Sly et Robbie, Roots Radics, ou Inner Circle, l’esprit du dub de Lee Scratch Perry, Scientist ou encore King Tubby. Les dix morceaux dialoguent avec leurs alter-egos punks, les interpellent plus qu’ils ne les interprètent. Ensemble ils constituent un grand appel universel à un oai sans fin et vivifiant.
Punk Rock, Roots Rock, Oai Rock, Vagabonds en avant, Marseille est Rock n’ Roll.
Le Oai Star nous invite dans son carnaval de Notting Hill débarrassé des conos et des condés, une grande Oai Reggae Party universelle où jamment et s’enjaillent punks, rastas, fadas, rebelles, indignés, zoulous, mutins, apaches, doux-dingues, jusqu’à demain matin que la révolte nous éveille et que le rêve nous guide.
LES CONTACTS
It’s OK, Sofi Nooij,
its.ok.association@gmail.com,
06 62 94 27 67
Mathieu Artaud,
mathpromo@gmail.com,
06 77 07 49 87
Rage Tour, Erwan,
erwann@ragetour.com,
06 87 45 00 15
Baco Distribution,
bacomusic.fr
annabelle@bacomusic.fr